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Elimination & Gestion du Stress

Méthode : Chromo-psychosomatique

Chromothérapie - Psychosomatique: deux mots désignant une technique psychothérapeutique catalysée par les couleurs et orientée sur les ressources personnelles. Cette méthode est destinée à éliminer tout symptôme somatique engendré par du stress cumulatif ou du stress post-traumatique.


Ainsi vous retrouverez : bien-être, harmonie, vitalité, énergie, détente, paix, force intérieure, sérénité profonde ou encore douceur de l'âme...


Introduction

La vision décrite ci-après des chocs traumatiques a été développée par Pierre Van Obberghen à partir des excellents travaux de Peter Levine et de la technique de thérapie qu'il enseigne, appelée "Somatic Experiencing". Après plusieurs années d'étude et d’expérimentation, Pierre Van Obberghen a mis au point une série de protocoles de traitements en couleurs thérapie. Ils répondent à la plupart des déséquilibres du système nerveux causés par le «Stress Cumulatif» et par les «Stress Post-Traumatiques».


L’emploi de façon individuelle ou combinée, d’un appareillage en chromothérapie, de l’utilisation de coussins de couleurs, de la peinture (art-thérapie) permet de créer toutes les conditions favorables à la décharge douce et contrôlée de l’énergie nerveuse et à l’apprentissage de l’autorégulation du système nerveux.


Le thérapeute, avec son écoute, sa présence et ses outils, permet au patient de vivre l’ «Autorégulation Neuro-Sensorielle» et de reproduire ensuite cette autorégulation par lui-même, quand plus tard il rencontrera des situations difficiles.


Principes de base de la gestion du stress et de la guérison des traumatismes à l’aide de la couleur thérapie.

Chacun, à un moment ou un autre de son existence, dans sa vie d’enfant, d’adolescent ou d’adulte a vécu une ou plusieurs situations stressantes ou traumatisantes qui se sont présentées sous la forme de stimulations sensorielles intenses et qui se sont révélées trop fortes, trop rapides ou trop douloureuses pour être gérées normalement par le système nerveux.


Par exemple, des évènements tels que: chute, choc,risque de noyade, brûlure, blessure, accident, catastrophe naturelle, anesthésie et opération chirurgicale, peur, injustice, agression, abandon, divorce, perte d’un être cher, ou encore: une personne, un parent, un éducateur ou un compagnon qui nous a abusé physiquement, émotionnellement ou verbalement, etc.


Des situations malheureuses comme celles-là sont hélas fréquentes et font tout simplement partie de notre vie. Elles font partie de notre histoire avec les nombreux autres évènements plus heureux que nous avons vécus et qui nous ont apporté du soutien. Ensemble, évènements heureux et malheureux forment notre expérience et conditionnent notre perception du monde tout autant qu’ils conditionnent la perception que nous avons de nous-même, de nos sensations et de notre monde intérieur. Ils déterminent aussi de façon absolument essentielle comment nous interagissons avec les autres et notre environnement.


Selon la force et l’intensité des évènements traumatisants, selon leur fréquence, leur récurrence et selon la résilience de notre système nerveux, ces évènements laissent en nous des empreintes qui se manifestent plus tard sous forme de symptômes physiques, émotionnels ou psychiques. L’ensemble des maladies dites psychosomatiques en est le plus bel exemple, elles trouvent pour la plupart d’entre elles leur origine dans les mémoires enregistrées lors de situations plus ou moins traumatisantes. Nous pouvons voir l'empreinte de ces chocs sur le chromotest.


Parmi les symptômes de chocs et de traumatismes que nous pouvons observer sur le test des couleurs, nous pouvons inclure :


Le stress, l’hyper-activité, l’hyper-sensibilité, l’agitation, l’angoisse, l’agressivité, l’insomnie, les cauchemars, la rumination mentale, les douleurs persistantes et inexplicables, les douleurs musculaires récurrentes, les douleurs abdominales, les règles douloureuses, tout cela alors qu'apparemment, organiquement tout parait être normal.


Mais aussi: les sentiments de faiblesse ou d’impuissance, la peur, la dépression, l’incapacité d’agir face à certaines situations, le sentiment d’être paralysé, la gêne, l’embarras, les phobies, les fatigues chroniques, les épuisements inexpliqués, etc.

Ou encore: le sentiment d’être dissocié, les sensations que différentes parties de notre corps ne sont pas correctement reliées entre elles, ou bien que certaines sont plus froides ou insensibles que d’autres, le sentiment d’être déconnecté de la vie, des autres, de la société ou de nous-même, ou bien la sensation de ne plus parvenir à ressentir les choses correctement, le manque d’engagement avec notre environnement, la perte de curiosité envers la vie, etc.


La liste des symptômes indiquant la présence de «stress cumulatif» ou de «choc post-traumatique» semble infinie.


Adaptation de notre organisme face aux chocs et aux traumatismes

Habituellement, face au danger, le système nerveux se met en état d’alerte, un grand nombre de neurotransmetteurs et de neuropeptides se déversent dans le sang et préparent l’organisme pour la fuite ou pour le combat. Notre système nerveux orthosympathique, qui agit comme un «accélérateur de voiture», est instantanément activé et notre rythme cardio-respiratoire augmente, le sang est amené vers les muscles et nous sommes prêts soit à écarter le danger en le repoussant, c’est la «Réponse Biologique Naturelle de Combat», soit à nous écarter nous-même du danger, c’est la «Réponse Biologique Naturelle de Fuite».


Si nous ne pouvons ni écarter le danger, ni le fuir, alors le système nerveux parasympathique, qui agit comme un «Frein de voiture», est suractivé et nous sommes comme paralysés. C’est la «Réponse Biologique Naturelle de Figement ou d’immobilisation». Celle-ci possède une double fonction. Soit, grâce notre immobilité, l’agresseur ou le prédateur peut ne plus nous apercevoir, il perd alors de l’intérêt et dans ce cas nous sommes sains et saufs. Soit, en cas de blessures importantes, physiques ou émotionnelles, le système nerveux est anesthésié par un flot d’endorphines, ce qui nous permet de ressentir avec une moindre intensité les douleurs causées par l’agression de notre intégrité.

Dans les meilleures conditions possibles, si nous avons survécu après le combat, la fuite ou l’immobilisation, l’organisme évacue l’énorme quantité d’énergie nerveuse stockée, par exemple avec des tremblements. C’est ce que l’on appelle la «Décharge nerveuse». Il récupère ensuite petit à petit son équilibre, s’auto-régule, et nous sommes à nouveau prêts pour nous engager dans les activités quotidiennes telles que: exploration de l’environnement, nutrition, interaction avec les autres, etc.


Hors dans de nombreuses situations, ces réponses naturelles de fuite, de combat, ou d’immobilisation sont soudainement interrompues, ou ne sont tout simplement pas envisageables, comme c’est le cas par exemple dans un accident de voiture ou dans une agression soudaine. D’autres fois, c’est la décharge de l’énergie accumulée dans le système nerveux qui ne peut s’accomplir, par exemple lorsqu'elle est inhibée par le néocortex, notre cerveau social, qui nous interdit de trembler en public ou de montrer notre peur.


Quoi qu’il en soit, dans les deux cas, une partie de notre système nerveux reste «Activé», et nous subissons ce que l’on appelle un «Choc Traumatique Ponctuel». Dans le cas de petits traumatismes ou stress maintes fois répétés dans l’enfance, tels que des humiliations fréquentes ou un sentiment d’abandon récurrent, nous subissons alors ce qui est appelé un «Choc Traumatique de Développement».


Que se passe-t-il dans ces cas ?

Si la réponse naturelle de fuite de combat ou d’immobilisation est subitement interrompue, une partie du système nerveux reste chargée - hyperactive ou hypoactive - et plus tard, chaque fois que nous rencontrons une situation dont l’un des éléments rappelle le traumatisme passé, notre organisme réagit de façon disproportionnée, «exactement comme si le danger était encore présent». Dans certains cas, il lui arrive même de s’auto-activer sans qu’aucun élément extérieur ne vienne justifier cette activation.


Par exemple, dans une situation donnée, nous avons soudain les mains qui se mettent à transpirer, le cœur qui bat, nous devenons anxieux ou agressifs, ou bien nous sommes comme paralysés ou encore, nous nous sentons incapables de faire face à une nouvelle situation. Cela indique qu’une charge nerveuse restée dans l’organisme tente de dissiper son énergie et que notre cerveau reptilien, le cerveau en charge de notre survie, tente de «Finaliser» la réponse biologique naturelle précédemment interrompue.

Cette charge nerveuse peut rester stockée durant des années dans l’organisme, elle forme des «Constrictions Physiologiques» et engendre plus tard toute une série de symptômes. Ce sont les symptômes révélateurs du «Stress Cumulatif» ou du «Choc Post Traumatique».


Mais alors, qu’est-ce qui nous permet de «Tenir le coup» ?

Heureusement, la vie n’est pas faite que d’évènements stressants ou traumatisants. En effet, il y a de nombreux moments de notre existence où nous avons ressenti du plaisir et du bien-être.


Par exemple, un parent ou un ami qui nous a réconforté, une compétition sportive que nous avons remportée, un examen que nous avons réussi, des vacances particulièrement agréables, une promenade rafraîchissante, un coucher de soleil qui nous a transporté de joie, la vision d’un paysage magnifique, une soirée entre amis spécialement réussie, un cadeau que nous avons reçu, un feu de bois un soir d’hiver. Ou plus simplement, un bon bain chaud, se coucher le soir dans un lit douillet, embrasser la personne que l’on aime, serrer dans ses bras un de nos parents ou l'un de nos enfants...

Ces situations réjouissantes forment ce que l’on appelle toutes nos «Ressources», nos richesses intérieures, elle sont absolument essentielles à notre survie et à notre bien-être. Grâce à ces ressources, notre système nerveux s’organise dans un état de stabilité et de cohérence qui nous permet de nous sentir à l’aise dans le moment présent.

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